
La Coupe d’Afrique des Nations 2025 (CAN 2025) représente un tournant pour le Maroc, qui se prépare à accueillir la plus prestigieuse compétition de football du continent. Ce projet, bien au-delà d’un simple événement sportif, mobilise des investissements colossaux dans les infrastructures sportives, de transport et d’hébergement, afin de répondre aux normes les plus exigeantes de la Confédération africaine de football (CAF).
Le Maroc a décidé de s’appuyer sur un réseau de stades modernes répartis dans plusieurs villes : Casablanca, Rabat, Tanger, Marrakech, Fès et Agadir. Ces enceintes, déjà de haut niveau, font l’objet d’importants travaux de modernisation :
- Le Grand Stade de Casablanca (Stade Mohammed V) bénéficie d’une rénovation majeure, avec augmentation de la capacité, modernisation des tribunes, des accès et des espaces VIP.
- Le Grand Stade de Marrakech, conçu à l’origine pour accueillir de grandes compétitions, voit ses installations mises à jour : pelouse hybride, sièges neufs, écrans géants et technologie VAR intégrée.
- Le Grand Stade de Tanger, récemment rénové pour les compétitions internationales, sera l’un des fers de lance de la CAN avec des infrastructures annexes modernisées : parkings, zones médias, centre d’entraînement.
En parallèle des stades, le Maroc investit dans des centres d’entraînement aux standards FIFA pour les équipes participantes. Ces centres incluent des terrains homologués, des salles de soins, de musculation et des infrastructures pour l’analyse vidéo.
Sur le plan logistique, la CAN 2025 accélère la modernisation des infrastructures de transport :
- Développement des gares ferroviaires et amélioration des liaisons par TGV entre Casablanca, Rabat et Tanger.
- Extension des aéroports (notamment Casablanca et Marrakech) pour accueillir un volume élevé de supporters et de délégations.
- Réhabilitation des axes routiers et création de nouvelles voies rapides pour fluidifier les déplacements entre les sites.
L’hébergement n’est pas en reste : un effort est consenti pour renforcer l’offre hôtelière, en particulier dans les villes secondaires comme Fès et Agadir, avec des partenariats public-privé pour développer des hôtels de moyenne et haute gamme.
Enfin, le Maroc met en place un dispositif numérique ambitieux : billetterie dématérialisée, applications mobiles pour orienter les supporters, systèmes de contrôle d’accès et de sécurité basés sur l’intelligence artificielle.
La CAN 2025 est ainsi bien plus qu’une compétition sportive : c’est un levier pour moderniser durablement les infrastructures du pays, renforcer son attractivité touristique et confirmer son statut de hub sportif et logistique de l’Afrique.